Voici les armoiries de Charles Ier de Gonzague-Nevers. Elles datent de 1627. Le moins que l'on puisse dire c'est que le personnage est fier de ses origines et le fait savoir. Qu'il est loin le temps des Corradi-Gonzague qui portaient jusqu'en 1328 "Trois béliers, argent et Cornati sonnées champ or noir".
Mais comment lire ces armoiries ? Quelles sont les règles héraldiques à respecter ? Quel est ce langage héraldique si particulier ?
En 1328 les béliers seront oubliés par la branche de Mantoue pour adopter une forme plus simple ("Trois bandes noires dans le domaine de l'or") en référence au contexte politique du moment (Gibelins). Nous retrouvons dans le blason de 1627 cette référence familiale perdue au milieu d'armoiries prestigieuses. Nous y retrouvons les familles de Mantoue, de Clèves, de La Marck, d'Artois, de Brabant, de Bourgogne moderne, de Rethel, d'Albret-Orval et d'Alençon. Autant dire que chaque blason est une porte ouverte sur une généalogie prestigieuse et ancienne.
Savez-vous que le fait de posséder des armoiries n'était (n'est) pas l'apanage de la noblesse ? Il est possible d'avoir son propre blason mais, dans cas, il faut être en mesure de respecter un certain nombre de règles héraldiques et légales (droit de propriété). C'est un domaine où l'expertise est nécessaire. Un héraldiste est donc indispensable pour conduire cet atelier.
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